- Les taux de crédit immobilier sont en légère baisse. Début janvier 2021, plusieurs établissements bancaires ont en effet annoncé des réductions comprises entre 0,10% et 0,15% sur une durée de 20 ans. Les taux d'intérêt atteignent ainsi quasiment leur niveau de février 2020, avant le début de la crise sanitaire.
- Les recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) annoncées fin décembre 2020 et qui encadrent l'octroi du crédit immobilier vont, elles aussi, dans le bon sens.
- les différents assouplissements :
la hausse du taux d’endettement de 33% à 35%, rallongement de la durée maximale des prêts de 25 ans à 27 ans grâce à un différé d'amortissement pour le neuf, et taux de flexibilité accordé aux banques qui passe de 15% à 20% - devraient permettre de financer davantage de projets de primo-accédants et d'investisseurs.
Par exemple, cela offre une capacité d'emprunt supplémentaire de 15 000 euros à un couple empruntant sur 25 ans et gagnant 3 000 euros par mois, ce qui n'est pas négligeable (leur mensualité maximale passe ainsi de 1 000 à 1 050 euros par mois).
- Enfin, depuis le 1er janvier, les taux de l'usure ont été légèrement revus à la hausse, en particulier pour les prêts d'une durée inférieure à 20 ans. Ils correspondent aux taux maximum (tous frais compris) que les banques sont autorisées à appliquer lorsqu’elles accordent un prêt. Cela devrait permettre à certains candidats à l’accession pourtant parfaitement solvables de ne plus être exclus du crédit, notamment les emprunteurs à qui l'on applique des taux d’assurance décès et invalidité élevés (seniors, personnes déclarant un souci de santé...).
Extrait du mot de Ludovic Huzieux, co-fondateur d'Artémis courtage
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